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Vous avez choisi de situer ce deuxième volet dans les années 1960...
"Cette période est très intéressante parce que extrêmement ambiguë. Joyeuse, optimiste, pleine d'espoir : le Maroc vit l'euphorie de l'indépendance, la jeunesse marocaine accède à la culture, aux loisirs, commence à s'intéresser au reste du monde... Mais c'est aussi le basculement du pays dans les années les plus violentes du règne de Hassan II, les années, aussi, où se crée une bourgeoisie qui va accaparer une grande partie des richesses." - Leïla SLIMANI
Leïla Slimani est née en 1981. Elle est l'autrice de trois romans parus chez Gallimard, Dans le jardin de l'ogre, Chanson douce (prix Goncourt 2016, Grand prix des lectrices de Elle 2017, porté à l'écran en 2019, et Le pays des autres.
Rencontre avec Leïla Slimani à l'occasion de la parution de Regardez-nous danser. |
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Tome 2 Regardez-nous danser
« Année après année, Mathilde revint à la charge. Chaque été, quand soufflait le chergui et que la chaleur, écrasante, lui portait sur les nerfs, elle lançait cette idée de piscine qui révulsait son époux. Ils ne faisaient aucun mal, ils avaient bien le droit de profiter de la vie, eux qui avaient sacrifié leurs plus belles années à la guerre puis à l'exploitation de cette ferme. Elle voulait cette piscine, elle la voulait en compensation de ses sacrifices, de sa solitude, de sa jeunesse perdue. » 1968 : à force de ténacité, Amine a fait de son domaine aride une entreprise florissante. Il appartient désormais à une nouvelle bourgeoisie qui prospère, fait la fête et croit en des lendemains heureux.
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Tome 1 Le pays des autres
En 1944, Mathilde, une jeune Alsacienne, s'éprend d'Amine Belhaj, un Marocain combattant dans l'armée française. Après la Libération, le couple s'installe au Maroc à Meknès, ville de garnison et de colons. Tandis qu'Amine tente de mettre en valeur un domaine constitué de terres rocailleuses et ingrates, Mathilde se sent vite étouffée par le climat rigoriste du Maroc. Seule et isolée à la ferme avec ses deux enfants, elle souffre de la méfiance qu'elle inspire en tant qu'étrangère et du manque d'argent. Tous les personnages de ce roman vivent dans «le pays des autres» : les colons comme les indigènes, les soldats comme les paysans ou les exilés. Les femmes, surtout, vivent dans le pays des hommes et doivent sans cesse lutter pour leur émancipation. Après deux romans au style clinique et acéré, Leïla Slimani, dans cette grande fresque, fait revivre une époque et ses acteurs avec humanité, justesse, et un sens très subtil de la narration.
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