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La mobilité sociale est un sujet dont l'écho se fait de plus en plus fort dans les parutions de cette rentrée, tant dans les rayons de sciences sociales que dans les listes de la rentrée littéraire. Ces "récits de voyage entre classes" interpellent, interrogent, dérangent, étonnent et montrent à quel point notre société est entrée dans une phase d'intense mutation qui remet en cause la méritocratie d'antan, parfois par la chance des bonnes rencontres, toujours au prix d'une forte obstination.
L'écrivain Edouard Louis, les journalistes Adrien Naselli, Sébastien Le Fol...décrivent ainsi des parcours passionnants de personnalités d'origine modeste, leur combat pour "arriver de l'autre coté" tout en restant eux mêmes. |
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Jamais ils n'en avaient parlé. De quoi ?
De ce qui est au centre de la société française, dans tous les domaines : le mépris. Tapie, Pinault, Onfray, Sarkozy, Hidalgo, Luchini et bien d'autres... Tous ont un point commun : à un moment ou à un autre, ils ont été confrontés à cette épreuve dont ils ont fait une force. Avec une liberté de ton à laquelle nous ne sommes pas habitués, ils se sont confiés à Sébastien Le Fol. Tous ont souffert un jour de ne pas avoir les bons codes, les bonnes manières, les bons diplômes, les bons réseaux. D'où cette terrible phrase souvent entendue : « Reste à ta place... ! ».
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Enquête sur les transfuges de classe et leurs parents
Depuis qu'il est arrivé à Paris, Adrien Naselli, père conducteur de bus et mère secrétaire, tient une liste des gens comme lui, ces « transfuges de classe » qui concentrent l'attention des médias. Pour cette enquête, il est allé à la rencontre de leurs parents. Ils sont ouvriers, agriculteurs, aides-soignantes, petits employés, tandis que leurs enfants sont journalistes, écrivains, magistrats ou universitaires. Ils gagnent le smic ou à peine plus, ont quitté l'école avant dix-huit ans et n'ont pour la plupart jamais pris l'avion. Dans le conte de fées de la méritocratie, ils sont l'envers du décor Dans ce livre tendre et poignant, Adrien Naselli a voulu redonner la parole à ceux qu'on n'entend jamais.
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Changer : méthode
« Une question s'est imposée au centre de ma vie, elle a concentré toutes mes réflexions, occupé tous les moments où j'étais seul avec moi-même : comment est-ce que je pouvais prendre ma revanche sur mon passé, par quels moyens ? J'essayais tout. » É. L.
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Comment les filières d'élite entrouvrent leurs portes
Cible principale des débats sur les vices et vertus de l'élitisme à la française, les grandes écoles font aujourd'hui l'objet de multiples mesures pour élargir leur vivier de recrutement. L'instauration de la « discrimination positive » à Sciences Po Paris, puis l'obligation faite aux grandes écoles d'accueillir au moins 30 % de boursiers ont provoqué de vives polémiques. Mais ce tumulte médiatique laisse dans l'ombre les principaux intéressés : les étudiants bénéficiaires de ces politiques. Souvent issus des milieux populaires et, pour beaucoup, de familles immigrées, qui sont ces jeunes ?
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Les élites, les grandes écoles et les mésaventures du mérite
Pour relancer un « ascenseur social » interminablement en panne, les grandes écoles affichent depuis quelques années leur ouverture à la « diversité » et leur volonté de renouer avec la méritocratie qu'elles auraient incarnée par le passé. Certains les accusent au contraire d'instaurer des critères étrangers au mérite, quand d'autres dénoncent une volonté de sceller le sort des universités, reléguées à la gestion des flux étudiants. Mais, de la IIIe République à nos jours, les grandes écoles ont-elles jamais récompensé le mérite ?
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Une brève histoire de l'égalité
« Les questions économiques sont trop importantes pour être laissées à une petite classe de spécialistes et de dirigeants. La réappropriation citoyenne de ce savoir est une étape essentielle pour transformer les relations de pouvoir. » T. P.
En présentant l'évolution en longue durée des inégalités entre classes sociales dans les sociétés humaines, Thomas Piketty propose une perspective nouvelle sur l'histoire de l'égalité. Il s'appuie sur une conviction forte forgée au fil de ses recherches : la marche vers l'égalité est un combat qui vient de loin, et qui ne demande qu'à se poursuivre au xxie siècle, pour peu que l'on s'y mette toutes et tous.
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